mercredi 7 janvier 2009

La douce odeur réconfortante des biscuits soda


Ça fait longtemps que j'ai pas écrit sur ce vénérable blog. Et pourtant. J'ai visité Paris et ses monuments. Et même Barcelone. Barcelone, pas mal. L'architecture est vraiment d'une bande dessinée. On dirait que plus aucune règle ne tient. Et ces Catalans semblent originaux. Autant que les Basques. Mais tout aussi durs d'approche.

Mais, ce qui est particulièrement marquant en ce moment à Paris c'est assurément la température. Il a fait -12 cette semaine. Je sais pas si vous avez une idée de ce que ça représente pour le Parisien moyen. Ok, disons que dimanche passé la température minimum de Regina était de -38,9. C'est de cet ordre là. Mais avouons le, on s'en fiche royalement de la température en Saskatchewan. Mais à Paris par-exemple... Ces Parisiens déguisés en touaregs polaires sont tout simplement ridicules.

Mais, le froid m'a permis de renouer avec quelque chose qui m'est précieux: l'odeur des biscuits soda. Je devais avoir environ 5 ans quand, pour la première fois, je pensai que l'odeur de l'haleine dans le foulard (ou la cagoule) rappelle les biscuits soda. Probablement que 99% des personnes qui liront ça penseront que je suis complètement fou. Je persiste. Le souffle humain (au moins le mien) passé à travers le filet d'un foulard sent les biscuits soda. Ça doit faire au moins 2 ans que j'ai pas mangé de biscuits soda mais l'effet est le même.

Et là soudainement il semble qu'on est mieux dans cette ville. Les dernières semaines avec Danielle se sont bien passées et m'ont permis de découvrir l'endroit où je vis, mais là, le froid et l'impossibilité de le fuir me force à comprendre que cet endroit c'est aussi un peu mon chez-moi.

En plus de renouer avec cette odeur me rappelant mon enfance j'ai aussi pu renouer avec la bureaucratie française. Pour choisir nos cours de la session prochaine, on a ... 4 heures. C'est tout. Et moi, j'ai oublié la date du choix de cours et aux heures précisées je dormais paisiblement. Vous avez aucune idée du niaisage que j'ai dû subir par la suite.

En perspective, un vrai mois d'université. La fin de session en France est moins intense qu'au Québec mais je commence à sentir la différence entre un programme de recherche et un programme "professionel". La recherche ça prend vraiment de la discipline personnelle. Je vous reviens là-dessus.

En photo: drapeau antifasciste lors du match de soccer amical Catalogne-Colombie.

2 commentaires:

Laurence a dit...

Si ça peut t'encourager, je fais partie du 1% qui trouve aussi que l'odeur du foulard d'hiver se rapproche drôlement de celle des biscuits soda!

Unknown a dit...

OK
Celle là, je l'ai vraiment ri.

Mais plus sérieusement, j'appuie la motion