Rémi et moi avons eu la drole d´idée de parier sur notre première rencontre avec des Québécois. Qui eut cru que la ville de Guanajuato nous réserverait autant de surprises. Donc, dans cette petite ville charmante, patrimoine mondial de l´UNESCO, on est conseillé par la jeune et souriante agente de l´office du tourisme d´aller dans différents bars, dont le Fly Bar, reaggae et ska qu´elle nous dit. Arrivé au Fly Bar, première surprise. Derrière le bar, entre les bouteilles de téquila, une plaque d´immatriculation "La Belle Province" Québec 1974. Ouh la la, je vais surement perdre le pari.
Car j´ai parié que nous rencontrerons des Québécois seulement à partir du Chiapas et non avant. Le barman nous dit que le dj est allé 2 semaines au Québec, qu´il a adoré et nous indique un drapeau du Québec accroché entre des portraits de Che Guevarra et de Bob Marley. En fait, je ment un peu. La première chose que l´on a vu en entrant dans le bar n´était pas la plaque mais un gars qui marchait avec une paille dans le nez. Quelques minutes après on rencontre un francais qui partage notre dortoir. Il est hyperactif, se grate le nez constamment, joue avec ses 8 bagues et ne réussit pas à nous regarder dans les yeux, il cherche des filles. Puis, un photographe japonais, spécialisé dans le portrait de femmes, arrive. Il est aussi dans notre dortoir. Beaucoup plus sympatique, on partagera notre téquila avec lui. Mais le comble de ce bar c´est la musique. Au début c´est du reggae. Aucune surprise on était avisé. Puis, une chanson connnue commence. Mais... mais... c´est du Béru!
Le dj arrete la chanson avant les paroles mais déja on a flairé que ce bar est louche. D´autant plus qu´une télévision présente un show des Bérus des années 80.
Puis tout déboule. Julie des Colocs remplace le reaggae jamaicain. Ensuite c´est "Pis si au moins" du meme groupe. On hallucine. Ce n´est pas fini. Au cours de la soirée on entendra "Libérez-nous des libéraux" de Loco Locass, Jean Leloup et "Dégénération" de Mes Aieux. Je vous rappelle qu´on est pas "Chez son Père", on est au Bar Fly de Guanajuato au Mexique!
En fait, c´est n´est pas notre première aventure avec la musique de chez nous. J´ai commencé notre lien étroit avec la musique québécoise en interprétant... attention... La bitte à Tibi dans un karaoké de la Nouvelle-Orléans. Á voir la mine confuse des clients du bar qui ont eu le privilège de mon interprétation de Raoul Duguay je m´en tiendrai à Aznavour et Brel à l´avenir.
Et dans toute cette confusion de Guanajuato, entre les Mexicains et les touristes on trouve une ontarienne qui a passé l´été à Gaspé. Non, non, elle ne compte pas comme québécoise. Au moment de payer la note, je demande la facture, mon honneur (et le pari) encore sauf malgré le drapeau, la musique et la fonctionnaire ontarienne, on a pas encore trouvé de québécois. La rousse serveuse me dit: "Deux-cents soixante-dix". Quoi?????? Tu étais à 30 cm de nous tout ce temps, tu nous a entendu chanter et danser sur Jean Leloup, prendre une photo avec le dj amoureux du Québec et t´as rien dit??? Tu viens d´ou que je lui demande. "St-Apolinnaire". On quitte. J´ai perdu le pari.
Car j´ai parié que nous rencontrerons des Québécois seulement à partir du Chiapas et non avant. Le barman nous dit que le dj est allé 2 semaines au Québec, qu´il a adoré et nous indique un drapeau du Québec accroché entre des portraits de Che Guevarra et de Bob Marley. En fait, je ment un peu. La première chose que l´on a vu en entrant dans le bar n´était pas la plaque mais un gars qui marchait avec une paille dans le nez. Quelques minutes après on rencontre un francais qui partage notre dortoir. Il est hyperactif, se grate le nez constamment, joue avec ses 8 bagues et ne réussit pas à nous regarder dans les yeux, il cherche des filles. Puis, un photographe japonais, spécialisé dans le portrait de femmes, arrive. Il est aussi dans notre dortoir. Beaucoup plus sympatique, on partagera notre téquila avec lui. Mais le comble de ce bar c´est la musique. Au début c´est du reggae. Aucune surprise on était avisé. Puis, une chanson connnue commence. Mais... mais... c´est du Béru!
Le dj arrete la chanson avant les paroles mais déja on a flairé que ce bar est louche. D´autant plus qu´une télévision présente un show des Bérus des années 80.
Puis tout déboule. Julie des Colocs remplace le reaggae jamaicain. Ensuite c´est "Pis si au moins" du meme groupe. On hallucine. Ce n´est pas fini. Au cours de la soirée on entendra "Libérez-nous des libéraux" de Loco Locass, Jean Leloup et "Dégénération" de Mes Aieux. Je vous rappelle qu´on est pas "Chez son Père", on est au Bar Fly de Guanajuato au Mexique!
En fait, c´est n´est pas notre première aventure avec la musique de chez nous. J´ai commencé notre lien étroit avec la musique québécoise en interprétant... attention... La bitte à Tibi dans un karaoké de la Nouvelle-Orléans. Á voir la mine confuse des clients du bar qui ont eu le privilège de mon interprétation de Raoul Duguay je m´en tiendrai à Aznavour et Brel à l´avenir.
Et dans toute cette confusion de Guanajuato, entre les Mexicains et les touristes on trouve une ontarienne qui a passé l´été à Gaspé. Non, non, elle ne compte pas comme québécoise. Au moment de payer la note, je demande la facture, mon honneur (et le pari) encore sauf malgré le drapeau, la musique et la fonctionnaire ontarienne, on a pas encore trouvé de québécois. La rousse serveuse me dit: "Deux-cents soixante-dix". Quoi?????? Tu étais à 30 cm de nous tout ce temps, tu nous a entendu chanter et danser sur Jean Leloup, prendre une photo avec le dj amoureux du Québec et t´as rien dit??? Tu viens d´ou que je lui demande. "St-Apolinnaire". On quitte. J´ai perdu le pari.
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