Nous revenons du Chili, pays où nous sommes allés afin de sortir de la Bolivie pour y entrer à nouveau. Enfin. Le Chili est un bien drôle de pays, enfin, ce que 5 jours m'ont pou faire comprendre. Premièrement, les automobilistes laissent passer les piétons. Une révolution en soi. Mais le Chili c'est aussi le prédateur numéro 1 du continent. C'est celui qui a bouffé le territoire des voisins et qui ne semble pas vouloir arrêter, une dispute avec le Pérou sur des limites maritimes étant d'actualité.
Mais le Chili m'est apparu comme la frite sauce de la gastronomie québécoise. Il y a l'incontournable poutine, et à côté il y a la frite sauce. Elle lui ressemble, mais il manque quelque chose. En arrivant au terminal de bus de Arica, une ville chilienne à la frontière entre le Pérou et la Bolivie, le visiteur est accueilli par une murale indiquant: "Retournes dans ton pays, indien illégal". Le tout enjolivé d'une croix gammée. On est au Chili en 2008. Arica est aussi remplie de jeunes "emo", un style vestimentaire et musicale particulièrement... larmoyant. Est-ce la dictature de feu Pinochet qui fait pleurer la jeunesse¿
Mais parler ainsi du Chili serait faire injustice à tous les Chiliens du Québec, qui compte parmi leurs rangs un nombre impressionant de personnes dévouées à faire du Québec une société meilleure.
Pour revenir à la Bolivie, le blogue "Voix de faits" a publié un texte intéressant sur la politique du pays. Je vous invite à le lire.
lundi 3 mars 2008
Frites sauce sous les tropiques
Publié par Philauloin? à 10 h 13
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